Les fortes exigences en matière d’hygiène professionnelle enjoignent aujourd’hui la profession à innover pour s’adapter aux nouveaux modes de travail hybrides, à la variabilité de l’occupation du workplace et ainsi justifier d’une plus grande valeur ajoutée. Pour prendre le pouls du bâtiment et de la satisfaction des occupants, la digitalisation des process devient à ce titre essentielle pour accompagner les agents de service dans leurs actions quotidiennes et améliorer leur performance et leur polyvalence.
Accélérée par la crise sanitaire, la généralisation du télétravail aura profondément impacté le bureau tel qu’on le connaissait, avec ses rythmes, son cadre horaire, ses flux réguliers. L’hybridation des espaces rebat désormais les cartes des organisations, des services aux occupants et des prestataires, challengés par l’évolution des pratiques de travail, des usages et de l’expérience collaborateur.
Dans ce changement de paradigme, les acteurs de l’hygiène et de la propreté doivent aujourd’hui faire preuve d’une plus grande agilité pour garantir une haute qualité de service, en ajustant les interventions à une occupation du workplace et des besoins beaucoup plus variables, tout en répondant à l’exigence accrue des entreprises en matière de responsabilité sanitaire.
Ce contexte, qui souligne la pertinence d’un modèle de nettoyage à l’usage au profit d’un format standardisé, interroge d’emblée sur la posture à adopter pour anticiper, cibler au mieux les attentes et garantir la satisfaction des utilisateurs.
Comment passer de la culture du volume, de prestations programmées, à des process agiles et plus économiques, en phase avec les besoins réels ?
C’est précisément dans cette dynamique d’optimisation servicielle que MoveWORK, acteur majeur du FM, apporte son expertise technologique depuis plus de 10 ans, en proposant une plateforme de pilotage qui orchestre en temps réel l’ensemble des prestations de propreté et celles de tout l’écosystème du bâtiment.
« Notre plateforme MoveWORK Flow fédère tous les acteurs de la chaîne de valeur du service et guide les entreprises dans une orchestration et un pilotage plus intelligents de leurs activités en fonction de l’utilisation des environnements et des besoins des occupants, explique Borja Duque, cofondateur et directeur de MoveWORK Iberia.
Une nouvelle harmonie des process et des métiers
Condition essentielle au maintien de la qualité attendue, la digitalisation du workplace pose aujourd’hui les fondations d’une activité simplifiée, plus efficace et connectée en permanence aux pratiques des usagers, cœur battant du dispositif. Appuyée sur les dernières technologies de l’IoT et de l’intelligence artificielle (traçabilité d’activités, demande d’intervention, avis client, détection de présence, mesure de remplissage, qualité environnementale…), la plateforme délivre une cartographie précise et instantanée des lieux de vie et de passage, invitant les prestataires de propreté à une plus large compréhension des espaces, plus d’interactivité, de proactivité et une meilleure coordination des interventions au quotidien.
« À partir de ces nouveaux cockpits de pilotage, le digital constitue un outil essentiel pour déclencher et automatiser certaines actions vers les équipes du terrain », poursuit le Responsable en référence aux différents supports, plannings, plans d’actions et grilles de contrôle qualité initiés par MoveWORK Flow.
À partir d’une unique porte d’entrée digitale, véritable plaque tournante du bâtiment, chacun a désormais le pouvoir d’adresser plus rapidement sa problématique, qu’il s’agisse de prestations ou de commande de services, entraînant un gain de temps opérationnel et des flux d’activité plus efficients.
S’offre alors le choix d’un fonctionnement calqué sur des nouveaux modèles hybrides mixant fréquentiel et usage, éclairant les agents sur les actions prioritaires à mener ou planifier en fonction de l’utilisation réelle des espaces et des besoins des usagers, quand cela s’avère utile et nécessaire.
« Cette flexibilité, qui permet de rationaliser le travail des équipes et leurs déplacements, favorise grandement la montée en compétences des personnels et apporte davantage de sens dans les missions effectuées », ajoute Borja Duque, pour qui, au-delà de l’argument économique, la digitalisation œuvre à la valorisation de toute une profession, à qui l’on demande justement d’être de plus en plus visible sur terrain.
Co-construire un langage commun
En guidant les acteurs de la propreté dans la définition du meilleur équilibre entre interventions fréquentielles ou à l’usage – grâce à la traçabilité constante des besoins – la digitalisation des process apparaît désormais indissociable d’une stratégie de qualité durable et d’innovation, encourageant l’émergence de nouveaux services à la demande. Un gage de compétitivité essentiel face aux exigences des donneurs d’ordre, qui y voient l’opportunité de se concentrer à la fois sur leur cœur de métier, mais également de satisfaire, de rassurer et d’offrir à leurs collaborateurs un environnement agréable et solidement pris en main.
Si la technologie est aujourd’hui disponible et taillée sur mesure pour le workplace, « elle n’est pas la réponse à tout », prévient toutefois Borja Duque, pour qui les organisations doivent d’abord évoluer pour accompagner cette transition.
Débarrassé de pratiques statiques et silotées, le smart FM doit ainsi s’accompagner d’une réflexion concertée sur la formalisation du référentiel et des process en amont de leur digitalisation. Certes, une plateforme aura la fonction d’orchestrer les actions et d’automatiser la collecte des données en temps réel ; mais si les flux ne sont pas bien définis et transposés au préalable, ni leur analyse maîtrisée par les pilotes FM, elle ne fera pas de magie.
« La technologie contribue à engendrer une réflexion nouvelle sur les métiers, à faciliter cette adaptation nécessaire, conclut Borja Duque. Les entreprises qui auront compris cette convergence et feront le choix de notre plateforme auront toutes les clés pour atteindre la performance, proposer de nouvelles offres de services disruptives, mieux gérer les consommables, tenir leurs promesses d’environnements sains et sécurisés… Et au final agir pour le bien de tous, y compris de notre planète. »